« Dieux, le prêtre d’Arès et d’Athéna Areia, Dion fils de Dion, d’Acharnes, a fait la consécration. Serment ancestral des éphèbes que les éphèbes doivent prononcer. Je ne déshonorerai pas mes armes sacrées et je n’abandonnerai pas mon voisin
là où je serai en rang ; je défendrai ce qui est saint et sacré, et ne remettrai pas à mes successeurs la patrie amoindrie mais plus grande et plus forte, agissant seul ou bien avec tous, j’obéirai à ceux qui, tour à tour, gouverneront sagement,
aux lois établies et à celles qui sagement seront établies. Si quelqu’un entreprend de les détruire, je ne le laisserai pas faire, agissant seul ou bien avec tous, et j’honorerai les cultes ancestraux. Témoins, les dieux, Aglauros, Hestia, Enyô,
Enyalios, Arès et Athéna Areia, Zeus, Thallô, Auxô, Hêgemonê, Héraclès, les bornes de la patrie, les blés, les orges, les vignes, les oliviers, les figuiers. »
Inscription datée du IVe siècle av. J.-C. Traduction : J.-M. Bertrand.
Cité dans : Violaine Sebillotte Cuchet, Une politique des genres, le serment des éphèbes athéniens, 2019, Éditions de la Sorbonne (books.openedition.org/psorbonne/33298).